Bio-Nat source de bien être
Faisons le bilan alimentaire d'une personne vivant 80 ans :

Temps passé à table : 6 à 80 ans (pour 2 heures par jour)
Nombre de repas : 87000 repas
Quantité d'aliments absorbés : 35 à 40000 kg
Quantités de boissons ingurgitées : 25 à 35 m3
Peut-on affirmer que de telles quantités qui transitent par les voies digestives n'ont pas d'impact sur notre santé ?

« Équilibre alimentaire », Jean-Claude Rodet,




CONSEILS GENERAUX
Prendre son temps pour manger et bien mâcher.

Voici quelques critères de choix des aliments :
- Consommer des fruits et légumes de saison, mûrs mais non abîmés.
- Eplucher les fruits et légumes non 'bio' et les jeter si leur goût est frelaté.
- Eviter les légumes produits sous serre ou hors sol, vérifier la provenance des légumes.
- Choisir des aliments le moins longtemps stockés.
- Eviter certains modes de conservation : salaison, fumaison.
- Eviter les aliments ayant subi des transformations, des préparations.
- Eviter ce que les américains appellent la ''junk food'' c'est-à-dire toutes les boissons non naturelles, les petites crèmes avec colorants, conservateurs et arômes artificiels et les multiples friandises.
- Eviter l'alcool.

ENZYMES
Il faut savoir que le poisson de même que les autres protéines animales (oeufs, viande) perdent leurs enzymes à la cuisson or il apparaît que le manque d'enzymes est un problème crucial non seulement pour la digestion du cancéreux mais aussi pour son état général. En raison de sa carence enzymatique personnelle, le cancéreux fatigue son organisme chaque fois qu'il consomme des protéines cuites parce que la cuisson détruit les enzymes animales qui permettraient de digérer correctement les protéines en question.
Le même phénomène se produit pour les végétaux et les enzymes végétales. Pour une bonne digestion, nous gagnerions à consommer crus au moins 75 % des aliments.

VIANDE
Ne consommer que de la viande ''bio'' (pour éviter les hormones, les antibiotiques et les farines), si possible plutôt de la volaille, la viande rouge est déconseillée aux cancéreux.

OEUFS
Ne consommer que des oeufs ''bio'' (pour éviter les hormones, les antibiotiques et les farines). L'oeuf est un excellent aliment, très riches en de nombreux oligoéléments et en particulier en vitamine A. Cette vitamine est recommandée en cas de cancer, toutefois, il s'agit d'une vitamine liposoluble qui s'accumule dans l'organisme. Il convient en conséquence de limiter sa consommation d' oeufs. Les signes principaux de l'hypervitaminose A sont la sècheresse de la peau, la gerçure des lèvres, la rougeur autour des yeux et surtout la perte de cheveux due à une tension crânienne de plus en plus grande. L'hypervitaminose A est très dangereuse mais les symptômes sont parfaitement réversibles lorsqu'on arrête de prendre de cette vitamine. C'est pourquoi, je déconseille des supplémentations en huiles de poisson dans le régime riche en vitamines que je propose.
Le même problème ne se pose pas pour le bétacarotène des légumes. Toutefois, attention aux légumes et aux fruits riches en provitamine A (carotte, échalotte,...) si votre foie est en mauvais état car il risque de ne plus être capable de transformer la provitamine A en vitamine A, ces aliments deviennent alors de véritables poisons. En ce cas, il est conseillé de trouver sa ration de vitamine A dans les jaunes d'oeuf crus (si possible pas plus d'un jaune d'oeuf par jour).

POISSON
Consommer du poisson sauvage pour éviter les antibiotiques et les farines. Consommer deux à trois fois par semaine au moins des poissons gras tels que hareng, maquereau, flétan, sardine, rouget, thon, saumon sauvage. Ces poissons contiennent des acides gras essentiels omega 3 favorables aux cancéreux. Pour améliorer la digestion des poissons, y ajouter du citron ou du vinaigre.

SEL
Eviter le sel sous toutes ses formes car il est néfaste en cas de cancer. L'alimentation apporte suffisamment de chlore et de sodium, il n'est pas nécessaire d'en ajouter. Eviter en conséquence les conserves ou, à la rigueur, les rincer de façon à éliminer au maximum le sel et les conservateurs.

SUCRE
Eviter le sucre, lui aussi est déconseillé en cas de cancer. Se contenter de fruits et de miel. Préférer le miel de France, plus contrôlé (au maximum une petite cuillerée à café par jour, sans obligation) . Les cancéreux qui ne supportent pas les fruits, ont une source suffisante de sucre dans les légumes (par exemple : ail, échalotte, oignon, poivron rouge, betterave, carotte). Proscrire les édulcorants tout autant que le sucre.

HUILES
Eviter les huiles raffinées (sauf pour les fritures qui sont tout-à-fait déconseillées). Utiliser des huiles de première pression à froid en quantité modérée : 4 à 6 cuillerées à café par jour au maximum. Ne pas chauffer ces huiles. Elles apportent des acides gras essentiels omega 6 qui sont vitaux mais nuisibles aux cancéreux s'il sont consommés en trop grande quantité. Veiller à la fraîcheur de ces huiles qui sont un véritable poison lorsqu'elles deviennent rances. L'huile de maïs ainsi que le maïs seraient déconseillés en cas de cancer du sein. Il faut noter que toutes ces huiles n'ont pas la même teneur en acides gras oméga 6. L'huile d'olive est probablement la plus conseillée car très riche en acide oléique. Avec une peau qui se déssèche (eczéma, lèvres gercées), il est sans doute préférable de multiplier les rations de poisson gras (acides gras omega 3) dans la semaine que celles d'huile (acides gras oméga 6). Les cancéreux ont du mal à digérer les protéines et les huiles d'où la nécessité d'avoir des rations modérées en huiles et en poisson.

EAU
Eviter l'eau du robinet javellisée (le chlore est déconseillé aux cancéreux) et souvent riche en nitrates (contre-indiqués pour les foies sensibles). Personnellement, je préfère des eaux de source pauvres en calcium. Il semblerait que le calcium minéral ne soit bien assimilé qu'en milieu acide (boire l'eau calcaire en citronnade ou vinaigrée).Mal assimilé, le calcium peut former des calculs.

LAITAGES
Les éviter tous, particulièrement en cas de troubles de la digestion. Cela demande un bon équilibre alimentaire par ailleurs. Cela signifie : pas de lait, pas de fromage, pas de yaourt, pas de beurre. Ces aliments ont une valeur nutritive incontestable, cependant, si l'état de santé l'exige, il ne faut pas hésiter à les supprimer. La nature nous offre de quoi compenser leur absence. En ce qui me concerne, un médecin m'avait demandé de reprendre les laitage, cela a bien failli m'être fatal, j'ai fait une redoutable déshydratation. Un autre médecin m'a demandé deux ans plus tard de reprendre le beurre, avec le même résultat.
Des recherches récentes ont montré que pour lutter efficacement contre l'ostéoporose, il convient de consommer un minimum de 800 gr de fruits et légumes par jour. Cette découverte me paraît signifier que le calcium des végétaux est mieux assimilable par un adulte que celui des laitages. Pour les enfants qui ne supportent pas les laitages, le lait d'amande ou peut-être le lait de coco paraît une alternative plus sûre que le lait de soja qui provoque parfois des intolérances.

LEGUMES
Privilégier la famille du chou. Consommés crus, les choux chinois et les choux de Shanghaï me semblent les plus digestes. Ne cuire les choux qu'au dessous de 100° et sans eau. J'ai découvert récemment le chou-rave. Cuit, lorsqu'il est jeune, c'est un légume très agréable et riche en minéraux. Il est tout-à-fait méconnu en France.

Privilégier la famille des navets et radis (noir, blanc, rouge).

Privilégier, si on la supporte, la famille des poireaux, oignon, échalotte, ail. Manger si possible oignon, échalotte et ail crus car leurs principes volatils sont intéressants pour la santé, de plus ils sont moins digestes cuits.

CEREALES
La dernière céréale que j'ai supportée est le quinoa. C'est une excellente céréale contenant tous les acides aminés essentiels et de nombreux minéraux. Par ailleurs, elle ne contient pas de gluten. Lorsque je n'ai plus supporté le quinoa, je me suis demandé ce que j'allais devenir et s'il m'était encore possible de manger de façon équilibrée. En cherchant sur internet, j'ai découvert un régime qui interdisait tout ce que je ne supportait pas et qu'on affirmait équilibré.

ALIMENTATION POUR CERTAINS CANCERS

En cas de troubles de la digestion, spécialement en cas de cancer de la peau ou de l'appareil digestif, je propose un régime qui m'a bien réussi jusqu'à présent. Ce régime très exigeant est cependant équilibré et a l'avantage d'éviter les principales allergies alimentaires. Il se trouve que ce régime interdit à peu près tous les aliments que je ne supporte pas. Il s'agit du régime paléolithique c'est-à-dire celui de nos lointains ancêtres qui vivaient de cueillette et de chasse. Ce régime est très proche de l'instinctothérapie. J'ai lu avec intérêt, dans Biocontact de juin 2002, l'article d'une personne qui a réussi à équilibrer sa sclérose en plaque grâce à l'instinctothérapie. Il faut noter toutefois qu'étant revenue pendant quinze jours à une alimentation dite normale, elle a retrouvé tous les signes de sa sclérose en plaque (troubles de la vision, pertes d'équilibre). Inutile de préciser qu'elle est revenue à son régime. Etant donné ma fragilité digestive, je suis bien sûre que je réagirais de la même façon si j'abandonnais mon régime pendant quelques jours.

Voici un bref parallèle entre les deux régimes :

EN INSTINCTOTHERAPIE
Tous les aliments sont mangés crus, même la viande et le poisson. Les aliments sont préalablement sentis pour permettre d'estimer s'il donnent envie d'être mangés. Les aliments sont mangés les uns après les autres, sans mélanges, tant que l'envie persiste. L'arachide et la noix de cajou sont acceptées.

DANS LE REGIME PALEOLITHIQUE
On admet la cuisson de certains aliments mais de préférence, une cuisson douce et minimale. Les mélanges d'aliments sont acceptés. Par contre, l'arachide et la noix de cajou, tout comme les autres légumineuses, ne sont pas acceptées. De même sont interdits les laitages (une fois sevrés, nos ancêtres ne prenaient plus de laitages) et les céréales (qui n'existaient pas à cette époque reculée car les graminées étaient alors sans volume). Nos ancêtres mangeaient cru, sont donc exclus également les pommes de terre et autre racines et rhizomes non consommables crus ainsi que tous les légumes en grain.

Nous voyons que cela exclut les pâtes, le pain, les brioches, le riz, les pizzas et les laitages : aliments qui emplissent les supermarchés.

MAIS ALORS QUE PEUT-ON MANGER ?

- Tous les fruits si on les supporte, sans oublier les bananes et les avocats (nos ancêtres vivaient souvent dans des zones de fruits exotiques). Pour ma part, je ne prends ni agrumes, ni kiwis car je ne les supporte pas. Je n'ai d'ailleurs supporté aucun fruit pendant six ans puis j'ai pu reprendre des pommes uniquement dans des salades de crudités et des bananes en dessert. Enfin, Je me suis aperçue que je supportais de nouveau d'autres fruits. Toutefois certains fruits ont sur moi une action acidifiante alors qu'ils ont une action alcalinisante sur les personnes en bonne santé.

- Les noix oléagineuses telles que : amandes, noix, noisettes, noix de pécan, noix de macadamia (attention, une fois rances, toutes ces noix deviennent hautement cancérigènes).

- Les légumes tels que : fenouil, tomate, navet, concombre (épluché et épépiné pour qu'il soit digeste), céleri, céleri-rave, choux de toutes sortes, ail cru, oignon cru, poireau, carotte, courgette, pousses de bambou, radis de toutes sortes, salades vertes, betterave, poivron, melon, artichaut, champignons, petites herbes, etc...

- Le feu du piment serait paraît-il un moyen de lutter efficacement contre le cancer de la prostate.

- La viande (pour les cancéreux surtout la volaille ''bio''). Pour ma part, je ne supporte pas du tout la viande actuellement. Parmi les volailles, privilégier l'oie et le canard dont les graisses ne sont pas saturées.

- Les oeufs ''bio'' (je ne consomme que le jaune cru).

- Le poisson bien frais ou surgelé, prendre deux ou trois fois par semaine au moins du poisson gras, éviter de trop le cuire. Je ne consomme pas de fruits de mer car ils sont très salés. Toutefois, des crustacés, par exemple des crevettes des mers froides permettent de varier les menus.

- Seules les huiles de première pression à froid sont autorisées si possible de l'huile d'olive.

- Je consomme aussi du vinaigre de cidre.

- Du miel, en quantité très limitée (au maximum une cuillerée à café par jour sans obligation).

En cas de fragilité digestive, certains légumes pris trop fréquemment sont de moins en moins bien supportés. Pour lutter contre cette dégradation de la digestion, on laissera passer deux jours au moins avant de reprendre le légume qui pose un problème. Varier les menus permet souvent de mieux tolérer les aliments.

QUELQUES IDEES DE MENU

Voici un exemple de petit déjeuner ou de goûter :
On peut commencer par un jaune d'oeuf cru (le matin) puis prendre un à trois fruits mûrs tels que : abricot, mangue, cerises, fraises, ananas, kaki, pêche, raisin, pomme, poire, anone, prune (effet acidifiant) puis une à trois bananes (effet alcalinisant), éventuellement quelques raisins secs de qualité bio ou bien quatre ou cinq dattes (branchées car les autres sont enrobées de glucose mais gare aux dattes véreuses qui nous transmettent leurs vers) et surtout terminer par une petite dizaine d'amandes nature (non salées, non grillées) car les amandes aident à digérer les sucres rapides et lents de la banane, on peut les mixer.

Voici deux recettes de poisson cru :
1) Couper du saumon sauvage cru en petits morceaux. Les faire mariner, au réfrigérateur, dans du jus de citron recouvert d'huile d'olive pendant au moins quatre heures (recette tahitienne à agrémenter de petites herbes, oignon, ail, aneth, gingembre, etc...).
2) Faire mariner, au réfrigérateur, des filets de hareng cru dans du vinaigre recouvert d'huile pendant au moins quatre heures (rollmops nordiques).
Attention, bien retirer les viscères de ces poissons qui peuvent être parasités. Ces deux recettes sont applicables aux autres poissons.
L'oignon en abondance me semble particulièrement recommandé dans ce type de marinade en raison de ses propriétés antiseptiques et antiparasitaires.

Cuisson du poisson -
Le faire cuire à la vapeur ou bien faire cuire à feu doux, dans un fond d'eau, des légumes coupés en dés, dans un récipient à fond épais et muni d'un couvercle (inoxydable ou émail en bon état). Après quelques minutes, poser sur ce lit de légumes, le poisson congelé ou non. Le poisson cuit plus rapidement que les légumes. Le bouillon obtenu peut être consommé car il est riche en sels minéraux toutefois il est parfois peu digeste.
J'ajoute un filet de vinaigre et de l'huile dans mon assiette. La cuisson à la vapeur offre une qualité comparable. On peut trouver actuellement dans le commerce la partie supérieure en acier inoxydable d'un cuiseur vapeur adaptable sur n'importe quelle casserole. On peut aussi faire cuire le poisson au four dans une papillote de papier sulfurisé.

Voici un repas froid que je trouve particulièrement protecteur de mon foie : couper en petits dés une pomme, un morceau de grand radis blanc (épiceries chinoises), quelques feuilles de chou chinois (sauf la nervure centrale), ajouter du poisson froid coupé en morceaux. Assaisonner avec du vinaigre de cidre et de l'huile (première pression à froid). Terminer ce repas par une ou plusieurs bananes selon sa faim puis par sept ou huit amandes accompagnées éventuellement de raisins secs.

Si vous avez des envies de repas au restaurant, voici un menu qui m'a revigorée magnifiquement alors que j'étais en très mauvaise forme avec des nausées :
Dans un restaurant japonais, choisissez un menu sashimi (poisson cru), prenez la soupe (au miso), la salade de chou blanc avec des graines de sésames (très légèrement sucrée), laissez le bol de riz et mangez les sashimis sans sauce mais avec des lamelles de gingembre qui accompagnent ordinairement ce plat. Boisson recommandée: un bol de thé vert ou au jasmin et pour dessert, un fruit frais s'il y en a : une mangue crue ou de l'ananas, par exemple.

Il est intéressant de noter en passant que des études portant sur des animaux domestiques tels que les chiens et les chats ont montré que ces animaux ne développent pas de cancers s'ils sont alimentés avec de la viande ou du poisson cru.

Pour une meilleure digestion pensez à ajouter à vos plats :
Du basilic, vous pouvez aussi en trouver surgelé.
Avec une infection dans la bouche, éviter le gingembre qui dans ce cas est irritant.

En conclusion, j'ai la conviction que le régime alimentaire très rigoureux que je propose, permet de lutter efficacement contre les maladies dégénératives (cancer, sclérose en plaque,...) notamment en améliorant la circulation lymphatique. Aussi étrange que cela puisse paraître, ce régime très contraignant (sans sel, sans sucre ni céréales ni féculents ni laitages ni viande) m'a permis de reprendre 10 kg et je n'ai pas de kilos en trop. Bien plus, je suis convaincue qu'une personne obèse, si elle accepte de modifier ses habitudes alimentaires, peut retrouver une silhouette tout-à-fait normale grâce à ce régime exigeant mais parfaitement équilibré que j'expérimente depuis plusieurs années.
assiette équilibrée 60 20 20
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